vendredi 29 mars 2024

Japon, mars 2024 - Partie 4 - Nara

 Partie 1 - Partie 2 - Partie 3

Lundi 18, nous sommes allés visiter Nara. Cet endroit est connu pour ses "bambis". 

Plaque d'égout de Nara, pas trouvé de version colorée

Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, laissez-moi vous raconter nos péripéties dans les souterrains d'Umeda (à Osaka, donc).

Ce matin-là, j'avais envie d'un bon jus de fruits ou d'un smoothie, histoire d'avoir une dose de vitamines et se sentir moins fatigués. Pas de souci, on repère une place via tablelog qui en fait apparemment des bons. C'est "près du métro" (oué oué). D'abord, notre histoire commence par nous qui sortons dans la rue pour se rendre quelques bâtiments plus loin que l'hôtel (nous n'avions pas encore capté qu'en bas de l'hôtel il y avait un passage direct dans les souterrains), et il y a un vent glacé dehors. Rendu au bâtiment que l'on pensait, là, aucune idée à quel étage est la place à jus de fruit. On a tourné pendant un bon bout de temps à passer par un passage puis un autre, à revenir sur nos pas, à nous perdre, pour finalement tomber dessus. Probable: 30 minutes à tourner dans tous les sens, ressenti; heures. Le smoothie était délicieux, soit dit en passant.

Bon là, on veut petit déjeuner ensuite. Oh mais y a cette bonne boulangerie pas loin, d'ailleurs, on n'est pas passé devant, tantôt? (aussi dans un des sous-terrains). Même topo, on revient sur nos pas, on prend un couloir puis un autre, on se perd, on est comme 


S'en suit une errance dans les couloirs ("on est déjà passé ici, non"? "c'est peut-être à ce croisement-là?"), et finalement, on tombe enfin dessus, la boulangerie Burdigala. Alleluia, c'était très bon, il y avait un grand choix de pâtisseries.

Le ventre plein et sauvés de l'hypoglycémie, nous prenons alors un train vers Nara. Je ne sais plus exactement lequel on a pris, car à nouveau, il y a plusieurs possibilités, mais le coût par personne par trajet était de 820yen, soit environ 7.5$. 

Arrivés à Nara, c'est un gros changement d'ambiance. C'est une toute petite ville comparée aux autres que nous avions déjà visité. Une rue démarre de la gare, avec des trottoirs large et une voie de circulation unique pour les voitures, et traverse tout jusqu'à se rendre aux différents temples. Il y a un côté très calme et apaisant. Puis pas grand monde non plus. Sauf des français. Il devait y avoir plus de touristes français au mètre carré que de Japonais. Je ne sais pas si c'est une destination incontournable pour les Français? 

Plus loin dans la rue, un petit étang, le Sarusawa-ike, fait face au premier temple du chemin, Kofuku-ji.




En continuant à remonter la rue, nous arrivons au cœur du sujet, les parcs où les cerfs se trouvent. Ils ne sont absolument pas farouches, et comme il y a des vendeurs de genre de biscuits pour cerfs tout autour, ils viennent quémander un peu partout. D'ailleurs on a acheté le biscuit en question, et là, je sais pas combien de cerfs qui nous viennent autour, qui commencent à tirer sur ma robe en mordant dedans, tirer sur mon sac,... C'était un peu intense. 


"t'as-tu des biscuits?"


Nous avons visité un des temples qui était un peu plus loin, mais il y en avait beaucoup tout autour. 



Nous avons ensuite marché pour retourner vers la rue par laquelle nous étions arrivés. Le midi, nous avons mangé du barbecue de boeuf wagyu dans un yakiniku (ce sont les tables qui ont un grill au milieu) au Touka (je crois que c'est ça le nom). Ça nous a permis de tester une de ces places où on est assis à hauteur du sol (mais il y avait un trou creusé pour les jambes, et pour le pied de la table barbecue). 
Le reste de l'après-midi, nous avons erré dans des petites rues, visité une maison centenaire ouverte gratuitement aux touristes (Nigiwai-no-Ie), et profité d'un bon chocolat chaud au café Zuccu, dans une maison traditionnelle aménagée, avant de nous diriger vers la forêt.






Naramachi Nigiwai-no-Ie



Dans la forêt, nous avons visité le temple Kasuga Taisha, et ses alentours.



En revenant le soir à Osaka, nous sommes allés au 31e étage du Hankyu Grand Building, pour profiter d'une bière de microbrasserie au Craft Beer House Molto!. J'ai pu manger un spagh à la bolognaise au wagyu (j'ai craqué, y a de la cuisine italienne partout au Japon, c'est difficile de résister). C'était, comme chaque place où nous avons mangé, excellent.


jeudi 28 mars 2024

Japon, mars 2024 - Partie 3 - Première visite de Kyoto

 Partie 1 - Partie 2

Dimanche 17, nous avons décidé d'aller visiter Kyoto. Après deux journées à acheter des tickets individuels de métro, nous avons finalement décider de passer à la carte icoca. C'est l'équivalent de la carte Suica de Tokyo, et les deux cartes peuvent s'utiliser partout dans le pays. On paye 2000 yen pour l'obtenir avec un montant de départ disponible dessus (je crois que ça devait être 1500yen). Le principe des stations de métro et train est qu'on scanne la carte à la station d'entrée, puis on scanne à nouveau à la station de sortie et le montant est déduit. Les montants sont prédéfinis de station à station. Il y a une machine d'ajustement du montant à côté des barrière de sortie si jamais on est trop court.
La carte peut également servir à payer dans les commerces, c'est pratique (on l'a vidée en faisant un achat à l'aéroport au retour, par exemple).

Nous avons pris le train directement depuis Osaka-Umeda, via la ligne Tokaido-Sanyo. C'est 33 minutes de trajet pour 580yen/personne (à peu près 5$ donc). Il y a d'autres lignes pour s'y rendre, comme le Shinakensen (plus court, en moins de 20 minutes, mais plus cher) ou la ligne Hankyu que nous prendrons la fois d'après.

Une fois à Kyoto, nous avons pris le métro jusqu'à Inari pour aller voir le temple shinto Fushimi Inari. Il est juste en face de la station. C'est probablement un des temples les plus connus, avec ses milliers de portails rouges tout le long de la montagne.





vue d'en haut (mais pas tout en haut de la montagne)


il y a également des bambous dans la forêt autour

Nous nous attendions à beaucoup de monde, mais comme il a commencé à faire mauvais et que la météo annonçait de la pluie, nous avons eu une journée relativement calme niveau touristes. 

À la sortie, nous sommes partis dans les petites rues et avons marché jusqu'à d'autres temples "gratuits" des environs. Certains sont très impressionnants, notamment le temple bouddhiste Tōfuku-ji, à cause de ses grandes portes (qui sont tout un bâtiment).


Les portes

Après une pause midi où nous avons mangé des udons dans un tout petit restaurant tenu par un couple âgé, notre balade nous a menés vers le temple Rengeō-in (Sanjūsangen-dō). Ici, son intérieur (qu'on ne pouvait pas photographier) est vraiment impressionnant et valait bien le prix d'entrée (600yen par personne). Il y a plus de 1000 statues de guerriers à l'intérieur qui gardent un Bouddha gigantesque. Je recommande vivement d'aller y faire un tour si vous êtes dans le coin. 

Vue du jardin du Rengeō-in




Pendant que nous étions là, il a commencé à pleuvoir intensément. Nous sommes allés nous abriter de la pluie dans une place qui fait des parfaits au Shimizu-Ippoen Kyoto Main Branch. Il y avait le choix entre matcha et hojisha comme saveurs pour les parfaits, et nous avons pris les deux. Le thé hojisha était une bonne découverte pour nous. Il est sans amertume du tout.
Parlant des parfaits, on en trouve souvent, mais c'est quand même un luxe. C'est rare d'en voir à moins de 15$ dans les places à desserts.

une petite rue de Kyoto
Le temps de finir de déguster, nous nous sommes remis en route vers le temple Kiyomizu. Celui-ci est surtout impressionnant une fois qu'on monte dans la montagne à côté et qu'on regarde sa base en bois. Il y a aussi une pagode à plusieurs étages qui est séparée de la bâtisse principale. Il faut payer son entrée pour la visite.





Dans la rue qui donne sur ce temple, il y a plein de boutiques de location de kimono, donc on croise souvent des personnes en habits traditionnels, même si la plupart ne sont pas japonaises.

Nous avons ensuite fait un tour des ruelles aux alentours, puis sommes allés au parc Maruyama. Dans un monde idéal, les arbres auraient été plein de fleurs, mais c'était le début du front froid.






Une chouette plaque d'égout Pokemon sur le chemin

et une plaque plus banale mais quand même décorée

dans le parc, il faut imaginer les arbres de chaque côté en fleur...





Par la suite, nous avons marché un peu au hasard dans la ville pour rejoindre le quartier où il y a les restaurants. Finalement, pour changer, je n'avais pas faim pour le souper (en même temps, on avait mangé un gros parfait l'après-midi), alors nous sommes allés au Coco Curry (qui est une chaîne de restaurants) pour que l'Homme puisse tester leur curry. Il a apprécié je pense.









Du centre-ville de Kyoto, nous sommes rentrés vers Osaka.